La problématique des ajouts d’eau sur chantier

Le béton prêt à l’emploi (B.P.E.) doit se conformer à des prescriptions strictes pour être conforme à la norme NF EN 206-1. Les industriels du B.P.E. respectent ainsi un rapport eau/ciment (E/C) défini par la norme pour chaque type de béton et celle-ci interdit formellement – sauf rares exceptions – tout ajout d’eau après la fabrication. 

La quantité totale d’eau nécessaire à la fabrication du béton en centrale est aujourd’hui parfaitement maitrisée par les industriels du B.P.E. Ils savent apporter toutes les garanties en termes de traçabilité par l’intermédiaire du bon de livraison (B.L.) et du bon de pesées.

En revanche, le temps de transport jusqu’au point de livraison ainsi que le temps passé sur le chantier (attente + vidange) restent toujours deux périodes critiques. Ce sont deux moments propices aux ajouts d’eau non maitrisés par les industriels.

La Charte des relations entre les fournisseurs et les utilisateurs de B.P.E. encadre ce sujet en précisant que : « Tout ajout d’eau après la sortie de la centrale à béton est strictement interdit… Sauf cas spéciaux prévus à l’article 7.5 de la norme NF EN 206-1. Dans ce cas, le rajout d’eau doit être enregistré sur le bon de livraison avec identification et visa de la partie en prenant la responsabilité. »

Cet enregistrement des ajouts d’eau sur le B.L. se fait manuellement. La présence – ou l’absence – de cette information reste donc malheureusement tributaire d’une action volontaire du conducteur et celle-ci peut facilement être remise en question. Oubli, erreur, information ajoutée après la signature du B.L., volonté d’un conducteur d’arranger l’utilisateur en ne notant rien, pression de ce dernier sur le conducteur : autant de situations quotidiennes récurrentes mais toujours favorables à la contestation des intervenants. In fine, l’enregistrement manuel des ajouts d’eau reste aujourd’hui au cœur de nombreux et importants litiges entre utilisateurs et fournisseurs de B.P.E.

LE VOLUCOMPTEUR CONNECTé : OFFRE PRODUIT WAYZZ Béton sync’ ADAPTé AUX ENJEUX DU B.P.E.

WAYZZ répond à la problématique des ajouts d’eau rencontrée par les acteurs de la construction en enrichissant sa plateforme digitale WAYZZ Béton Sync’ d’un nouveau capteur connecté.

Usuellement appelé « débitmètre », le volucompteur connecté WAYZZ permet d’enregistrer automatiquement toute quantité d’eau le traversant. Monté en substitution du volucompteur analogique traditionnel, il est directement connecté à la WAYBOX installée sur le camion.

Tout volume d’eau ajouté le traversant est immédiatement transmis au serveur WAYZZ Béton Sync’ complété de la géolocalisation et de l’heure de l’ajout.

L’information enregistrée est immédiatement exploitée, l’interface « Historique » permet de la visualiser simplement pour chaque BL concerné grâce à un nouveau point bleu visible sur le BL, la quantité d’eau ajoutée s’affiche alors à l’écran.

Lorsque l’option application mobile WAYZZ autorisant la signature électronique du B.L. est déployée, le B.L. dématérialisé est alors automatiquement enrichi sans aucune intervention du conducteur avec les ajouts d’eau réalisés sur le chantier.

Exhaustivité et automatisation : le volucompteur connecté WAYZZ autorise la traçabilité des ajouts d’eau tout au long du cycle du bon de livraison après la fabrication.

En complétant efficacement les garanties de traçabilité tout au long de la livraison, la plateforme digitale WAYZZ Béton Sync’ offre aux industriels du B.P.E. la possibilité d’augmenter leur efficacité opérationnelle tout en créant des conditions favorables à l’amélioration de l’expérience-client.

Avec plus des 2700 toupies équipées avec ses capteurs métier, autant de conducteurs utilisant son application mobile et plus de 1 000 utilisateurs quotidiens de sa plateforme web, WAYZZ se positionne avec succès comme un partenaire majeur de la transformation digitale de ses clients B.P.E.